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7. Baiona

Photo du rédacteur: BénédicteBénédicte

Dernière mise à jour : 8 avr. 2020

Nous avions prévu de nous arrêter dans un dernier port en Espagne avant de naviguer 2 jours jusque Porto. Le plus au sud des Rias de Galice, nous avions le choix entre Vigo et Baiona. Je ne sais pas pourquoi nous avons choisi Baiona... On a plus regardé les "facilities" des marinas (essence, douches, laverie...) que l'attrait de la ville !

Ainsi, après une belle navigation entre les îles sauvages et les falaises escarpées, accompagnés de dauphins, nous entrons dans la baie très fréquentée de Baiona en nous préparant à assister au spectacle du cirque "Bachie bleues de".



(NDLR : aucune image, aucun film, aucune bande son n'a été prise lors de cette représentation. Ni les spectateurs, ni la critique, connaissant l'âge des troubadours, ne s'attendait à un spectacle d'une telle qualité, tant au niveau des dialogues, du scénario que des costumes. Nous pourrons juste vous dire qu'il était question d'aviateur, de facteur, de courrier à remettre au Président de la République, de météorites ("Le châtiment !! Le châtiment !!!" ), et d'une planète où s'exilerait l'humanité à la fin du monde. L'art est éphémère.


Nous entrons donc dans la baie de Baiona, et nous sommes cueillis par la vue d'un mur de fortifications ("la muraille de Chine" diront certains), puis d'une île fortifiée sertie d'un château fort en son sommet.




En nous approchant du port, nous découvrons une authentique caravelle bigarrée, amarrée au pied de ce fort...




Baiona, choisie au hasard des guides nautiques, s'avéra donc être une escale de choix !

La presqu'ile de Monteboi fortifiée, on entre dans le fort de Monterreal et on monte sur les murailles du XIème siècle. La promenade des baignais est le chemin de ronde de 3km qui fait le tour des fortifications le long des rochers.

Le château est aujourd'hui transformé en Parador. En vieil espagnol, « parador » désigne un logement pour voyageur respectable. En 1928, pour améliorer l’image du pays auprès des touristes étrangers, l’Esapgne choisit de lancer une structure hôtelière d’état. Aujourd’hui, il existe une centaine de paradors en Espagne. Ils sont souvent situés dans d’anciens châteaux, couvents, monastères.

Nous avons pu constater que cela permet d'entretenir et de faire vivre le patrimoine culturel et architectural du pays ! A Saint Jacques, le palais des Rois Catholiques sur la grande place où arrive les pèlerins est un parador.





Cette ville vaut le détour ! Bordée par l'océan à l’ouest, et la baie abritée à l’est, protégée au Nord par ce fort impressionnant, elle recèle de ruelles, de fontaines, de petits temples, de monastères.


La ville est également celle où a accosté la caravelle Pinta, (une des deux caravelles avec la Nina à avoir accompagné Christophe Colomb en 1492), revenue des Amériques en Europe en 1493 ! (Un jour avant Colomb qui accosta à Lisbonne avec le Nina).






Baiona est donc TRES fière d’avoir été la première ville européenne à savoir qu’un nouveau monde était découvert. La Pinta a ramené de son voyage 3 indigènes et rapporté des perroquets, des iguanes, du coton, du maïs, des épices… Pour ceux que ça intéresse, vous pouvez aller voir ici : http://www.baiona.org/web/turismo/cultura/museo-da-carabela-pinta

C’est impressionnant de voir que l’embarcation n’était finalement pas si grande, et l’équipage assez réduit !


Nous reviendrons volontiers ici... C'est un super point de départ pour une croisière en Galice !





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