1. Le Palais > Viveiro

Enfin partis de Belle ile, dimanche 18 aout, sous un grand soleil !

Cela faisait 10 jours que nous disions au revoir depuis le phare rouge aux cousins et parents venus nous visiter sur notre île,

C’était maintenant à notre tour de serrer dans les bras frères et sœurs et parents et belles-soeurs et beaux frères et cousins et amis… pour embarquer sur SPICA pour de bon !

Gascogne, ça cogne !

Le Golfe de Gascogne nous attendait de pied ferme, à peine passés la (fameuse) pointe du Skeul et les adieux des parents de Béné (avec un gilet jaune), la houle du large nous cueillait et avait raison de presque tous nos estomacs. (article sur le mal de mer à venir !!!)

Mais le Golfe de Gascogne a tenu ses promesses, nous avons vu des dauphins danser autour du bateau à 3 reprises le dimanche, des baleines croiser notre route pendant notre dîner lundi, et à nouveau des dauphins (mais furtivement) le mardi.

Les quarts de nuit nous ont permis d'assister à des couchers de soleil flamboyants et à des levers de lune féériques... Nous n'avions pas tout à fait trouvé de rythme, mais les alarmes de nos montres ou téléphones sonnaient tous les 1/4 d'heure pour réveiller celui ou celle qui dormait dans le cockpit (ndlr : confortablement calé sur des coussins flashy et tendance).

Pendant que certains somnolaient (sur des coussins flashy), Théophile nous démontrait une nouvelle fois qu'il était le plus marin d'entre nous, se moquant des coups de reins du bateau pour jouer aux playmobil, dessiner avec Joseph et mangeant tout ce qu'on lui proposait !

Joseph se plongeait dans sa liseuse et Les malheurs de Sophie.

Calixte prenait son premier quart de nuit (à 21h avec moi, pour le coucher de soleil rose fluo) pour déguster sa soupe lyophilisée Royco "curry à l'indienne".

Puis...

« C’est possible que ce soit la terre que je vois là bas ? ? ? »

Baptiste, 12h, le 20 aout.

Premières émotions de grands navigateurs !

"Te''e en vue ! Te''e en vue !" ont répété les garçons pendant 5 minutes !

La côte se devine des heures avant qu'on ne puisse la dessiner, alors, le nez sur les cartes et le GPS, Baptiste et Calixte s'amusent à nommer les baies et les pointes qu'ils reconnaissent...

Et, à 19h, nous entrons dans la baie, la houle se calme enfin, les odeurs d'eucalyptus nous rappellent qu'on quitte la haute mer pour retrouver la terre et ses saveurs...

Calixte prendra le relais pour vous raconter notre arrivée à Viveiro !