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8. Nos découvertes portugaises

jeromehemar

Dernière mise à jour : 8 avr. 2020

A l’inverse de la Galice et de ses nombreuses rias, la côte portugaise est rectiligne et ne présente que peu d’abris. Malheureusement, ceux-ci sont situés à l’embouchure de fleuves et la houle atlantique y crée des barres qui font la renommée de cette côte chez les surfeurs, mais beaucoup moins chez les voileux…


Porto-Lexoes

Nous avions donc ciblé des escales dans 2 grandes villes : Porto et Lisbonne. A chacune de ces escales, nous reproduirons le même schéma, amarrage au calme dans la «banlieue » de la grande ville que nous pourrons aisément visiter à l’aide des transports en commun.

A Porto, notre choix initial était de s’amarrer en ville, mais une régate occupant la marina de centre-ville nous allons à Lexoes, marina du port de commerce de Porto. Baptiste en profite pour illustrer grandeur nature son cours de géographie sur le commerce mondial et les porte- containers.



A Lexoes, nous découvrons une ville de bord de mer avec les petits commerces dont nous avons besoin (pharmacie, laverie, photocopies, légumes...) et avec qui nous arrivons à discuter tant bien que mal en franco-anglo-portugais… Nous profitons de l’église Sao Miguel ( ;-) Paddy) et d’un petit restaurant du marché couvert où le cuisinier prend le temps de nous expliquer longuement sa recette du plat typique de Porto parait-il, la francesinha : sandwich de pain de mie, steack de veau, saucisse, jambon, oeuf au plat, le tout « noyé » sous une couche de cheddar et de sauce piquante. Nous ingurgitons des protéines pour 3 mois..




Au cours de nos 2 visites de Porto, nous découvrons une belle ville sur les bords du Douro (prononcez « dorou »). Depuis les rives escarpées et les ponts suspendus, nous pouvons admirer les toits de tuiles et les façades de carrelages multicolores.

Dans le quartier des caves de Porto, nous faisons une dégustation dans la maison Porto Cruz pour découvrir les différences entre le ruby, le tawny et le bianco. Les bibliothèques massives, l’escalier en colimaçon et les plafonds peints de la librairie Lello ont inspiré JK Rowling pour ses Harry Potter et attire beaucoup de monde. Nous en profitons pour acheter une jolie édition du Petit Prince en prévision de l’anniversaire de Théophile et un livre passionnant et très bien documenté sur le voyage autour du monde de Magellan.

Cette escale a aussi été pour nous l’occasion de faire connaissance de IA ORANA, une famille de 4 enfants partie vivre en bateau il y a 3 ans, et scolarisant cette année ses enfants au lycée français de Porto. Les enfants (et les parents) s’entendent très bien, et profitent de la moindre occasion pour faire du foot, des tours de magie, des parties de kems ou de Uno. Nous ne partirons que le jeudi pour que les enfants profitent du mercredi pour se voir, et le départ est un peu difficile…


Lisbonne - Seixal

Après 24 heures de navigation brumeuse, assez calme mais peuplée de dauphins, nous approchons de Lisbonne qui dispose de 6 ou 7 marinas en centre-ville ou en proche banlieue, mais desquelles nous sommes successivement refoulés par manque de place. Nous allons donc mouiller à Seixal, dans une lagune sur la rive sud du Tage, en face de Lisbonne. Notre choix se révèle excellent, le mouillage est très abrité, la vieille ville est dans son jus et les gens charmants.

Par exemple, après un déjeuner au port, le petit moteur hors-bord de l’annexe refuse de redémarrer. Un homme se propose de m’aider, va à sa voiture chercher des outils, diagnostique une bougie un peu faiblarde, va sur son bateau en chercher une de remplacement, l’essai est concluant, mais le type de bougie n’est pas tout à fait le bon, nous allons donc ensemble en voiture dans 2 magasins pour trouver la bonne bougie, on remonte le tout et le moteur démarre au ¼ de tour. Super sympa, il aura passé plus d’une heure à m’aider et refuse même un coup à boire au bistrot.


A Seixal nous découvrons aussi un club de voile légère avec des passionnés qui font des pieds et des mains pour trouver les différentes pièces pour constituer un Optimist bon marché quand je leur dit vouloir en emmener un autour de l’Atlantique… Nous embarquons désormais un optimist « « Asoocai Nautica do Seixal » sur SPICA. Seixal est donc l’escale idéale pour nous, pour faire la semaine d’école prévue au calme.



Autre avantage, Seixal bénéficie de lignes de ferry régulières qui permettent de rejoindre Lisbonne en 20 minutes. Le RER C lisboète… Nous l’utilisons pour aller visiter Lisbonne à 2 reprises. A nouveau, la ville est très belle, beaucoup de mosaïques, de murs colorés et de petites ruelles pour déambuler. Ce qui est difficilement visible sur la carte, c’est que le tout est posé sur des collines et donc très escarpé ! Après une messe en français à Saint-Louis des Français, nous visitons le château Sao-Jorge, château fort très bien conservé et d’où nous avons une magnifique vue sur Lisbonne.


Au musée de la marine de Lisbonne (nous sommes un peu « mono-sujet »), nous découvrons un peu mieux la formidable histoire des découvertes portugaises, où des marins, assez téméraires pour voyager vers des mers inconnues ( !), étaient encouragés et financés par le roi et assistés par toute une communauté scientifique. Mine de rien, ils ont petit à petit découvert toute la côte, du Maroc jusqu’aux Philippines…



Finalement, nous n’avons découvert qu’un tout petit bout du Portugal, mais nos amarrages en périphérie des grandes villes nous ont fait goûter un peu de la douceur de vivre portugaise, loin de l’agitation touristique de Porto et Lisbonne. Le Portugal doit être un pays où il fait bon vivre !


Cap sur le Maroc !



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Les ia orana
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Vous nous manquez à tous!! bisouxxxx

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